Entrez dans le Manoir Kurayami, lieu qui abrite bien des mystères... Qui est donc le propriétaire des lieux ? Quel est son histoire, son passé ? Venez donc, pénétrez dans cette demeure... Le Manoir sera t-il votre refuge ? Ou causera t-il votre perte ?
 
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Evangeline Diana Scarlet; Monstre Parfait.

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Evangeline D. Scarlet
† ʍσɳѕƚrҽ ραrƒαιƚ †
Evangeline D. Scarlet

Messages : 25
Race : Vamp-yre~
Pouvoir spécial : Distorsion et Obscurité
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MessageSujet: Evangeline Diana Scarlet; Monstre Parfait. Evangeline Diana Scarlet; Monstre Parfait. EmptyMer 5 Oct - 12:20

Evangeline Diana Scarlet; Monstre Parfait. Poupae10
† Evangeline Diana Scarlet †

Lady Déchue…


Sexe : Féminin
Espèce : Vampire
Âge : 17 ans -du moins physiquement-
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Nationalité : Anglaise
Autre : Propriétaire du manoir
Pouvoir ou capacités spéciales :
-tout ce dont est capable un vampire…
-Distorsion et obscurité

† Physique † :

Evangeline, notre sombre et très chère Evangeline… A quoi peut bien ressembler un monstre si parfait ? Un fantôme ? Une muse ? Ou bien encore une chimère ? Non, elle n’est aucunement cela …


Evangeline est une jeune femme d’une beauté incomparable, inhumaine. Son visage pourtant si doux dégage une désagréable et terrifiante froideur. Ses traits n’ont aucunes expressions, Evangeline porte un masque impénétrable. La neutralité, voilà un mot qui pourrait la désigner. Ses fines lèvres, minutieuses, ne se pincent qu’en un maigre trait. La jeune femme ne sourit plus, elle ne sait plus comment le faire. Oui, son visage est tel que le marbre. Une beauté placide ou encore froide...
De sa bouche, deux petits crocs dépassent. Deux petites dagues pointues couleur nacre. Ses attributs ; l’appartenance à sa race. Vampire … ce mot là, elle ne peut l’oublier.
Evangeline n’a pas des yeux comme le commun des mortels, les siens sont magiques. Ou peut être que le mot effrayant est le plus approprié… Ses yeux en amande révèlent des iris écarlates, rouge sang. Des petits rubis. On peut même y déceler une lumière froide, glacée en leur centre. A quoi cela est-ce du ? La peur ? La colère ? Ou bien encore le remord ?
Ses cheveux, d’un blanc encore plus pur que la neige encadrent doucement son visage cireux. Cette longue chevelure raide est, il faut bien l’avouer, le sujet de multiples convoitises. Ses pommettes, saillantes et douces, ne se sont empourprées depuis fort longtemps… Ce sublime visage n’exprime plus rien, car celui est mort.
Son corps, gracile, svelte et mince est la perfection même. Une taille fine, légèrement cambrée, un cou de signe, des membres élancés, frêles … Pourtant, malgré cette chétive apparence, la demoiselle dispose de capacités physiques inouïes … Quoi de plus normal me diriez vous sûrement.
La nostalgie … voilà comment se définirait le style vestimentaire d’Evangeline. Depuis sa naissance, au XIX° siècle, elle n’a cessé de s’habiller comme à cette exquise et innocente époque. Bien qu’entre temps, notre sombre et chère pencha quelque peu vers le gothisme. Elle porte de lourdes robes de velours, mousseline, feutre … Teintées bien sûr de couleurs foncées ; pourpre, prune, noir, bordeaux. La jeune femme ne se maquille jamais, et porte, très peu souvent à vrai dire, quelques discrets bijoux tels qu’une petite croix pendu autour du cou –en toute ironie, bien évidemment.

† Moral † :

Evangeline … Comment ton être a t-il pu être abandonné à la cruauté ?


Une douce enfant, joyeuse et souriante. Voilà ce qu’était Evangeline. Evangeline Diana Swan. Une jeune fille qui aimait la vie, les autres. Gentille, honnête, calme, réfléchie, serviable … Elle avait toutes ces qualités. Pourtant … L’adorable demoiselle a laissé place à cette sombre Lady. Qui est-elle vraiment ? Evangeline Diana Scarlet…
Une histoire. Un passé voilé par le sang, l’obscurité et la mort. Une candeur reniée, une succombassions aux ténèbres… Voici ce qui résume en quelque mot la jeune femme. Dans son regard ombrageux on peut déceler un vide, une éclipse. Sa non-vie a été marquée par le mal, le pêché. Et la voici à présent punie, punie pour ne pas avoir abandonné… Une voix, un son doucereux et cristallin, qui ne cesse de faire échos en elle. Un murmure continuel lui rappelant les jours passés, son ancienne vie. Mais à qui appartient donc cette voix ? Est-ce un ange la tourmentant sans répits ? Sa conscience ? Mais il pourrait encore s’agir d’elle, de sa sirupeuse et fraîche enfance, de cette innocente jeune fille. Cette schizophrénie est son secret, mais aussi sa damnation qui ne s’arrêta car sa fin.
Evangeline a une existence vide et sanglante. Sa vie n’est régie que par cette simple phrase :
« Tuer pour vivre, vivre pour tuer »
Depuis qu’elle a plongé dans ces ténèbres obsidiennes, la jeune femme ne connaît plus que la mort et l’enivrante odeur du sang. Jusqu’à lors, elle s’est nourrie d’innombrables créatures, humaines ou non. Peu à peu, une distorsion eut lieu dans son esprit, une délicieuse folie l’emporta…
La demoiselle est froide, pessimiste. La vie de groupe ne l’intéresse guère, pour tout avouer, elle trouve que la solitude est une excellente compagnie. Elle n’aime tout simplement pas les autres, car en parfaite narcissique, elle affirme que personne n’a le mérite de la côtoyer.
« Chaque espèce, est en elle-même une monstruosité », voilà donc ce qu’elle pense.
Evangeline semble être calme, posée et parfois même donne l’illusion d’être ouverte et agréable. Les années lui ont permis d’acquérir un incroyable maniement de la comédie. Alors que son masque sourit, elle cri, elle rage.
Derrière cette façade, se cache un monstre, un être sadique et fourbe, obsédé par le sang et la mort. Derrière son masque de cire, se cache un visage tordu par la folie et l’ombre. Une folie meurtrière…

† Histoire † :

« Ce brasier avait tout réduit en cendre… Ma famille, mes rêves, mon humanité…
Oui, plus rien ne sera jamais comme avant… »


Dans cette nuit teintée de rouge, une jeune fille courait.
Sous la lune blafarde sa silhouette était fantomatique, quasi inhumaine…
Court, court ma petite ! S’ils te rattraperont, les monstres te mangeront !
Le souffle saccadé, le cœur battant à tout rompre et les yeux baignés de larmes, elle courait droit devant elle sans jamais se retourner.
Ne te retourne pas, ne les regarde pas ! Si jamais tu le fais, tu ne pourras leur échapper…

La peur lui engourdissait le corps, s’imprégnant dans tous ses membres.
Dans cette forêt, tout était calme, il n’y avait aucuns bruits.
Pourtant ils la suivaient, elle le savait… Ceci n’était qu’un jeu macabre, une chasse. Elle était la proie, ils étaient les prédateurs…
Ne t’approche jamais de l’obscurité, sinon tu t’y perdrais !

Essoufflée, elle s’assit sans un bruit au pied d’un arbre. Elle avait froid et si peur ! Terrorisée, elle se recroquevilla sur elle-même, sa longue chevelure blanche tombant sur ses genoux. Elle se sentait si faible, si impuissante…
Laisse la peur te dévorer, pénétrer dans ta chaire ! Résigne-toi, tu es perdue…

Soudain, de violents sanglots soulevèrent sa poitrine. Elle était seule maintenant… Sa chère et douce famille n’était plus là pour la protéger, la rassurer… Oui, elle avait était réduite en cendre, comme tout ce qu’elle possédait.
Des larmes glacées coulèrent le long de ses joues. Si seulement tout cela pouvait être un mauvais rêve, un cauchemar…
Il est là, tout près. Le chaos, le néant. Une fois prise dans sa toile, tu ne peux t’y dépêtrer.

Puis dans la nuit, des rires retentirent. Apeurée, elle se releva précipitamment. Elle reconnaissait parfaitement ces rires, ces voix sinistres ; les même qui l’avaient éveillée. Ils étaient là, ils se rapprochaient ! Oubliant la douleur qui lui meurtrissait les jambes, elle se remit à courir.
Cette nuit là, la forêt était encore plus sombre que les ténèbres…
Ils l’avaient repéré, elle le savait…
Ma douce, pourquoi résister ? L’espoir ne t’es plus permis, seule la mort t’attend…

Poussé par cette folle envie de vivre, elle couru aussi vite que jamais. Les voix se firent lointaines, inaudibles…
Après quelques minutes, elle s’arrêta près d’une rivière le souffle court. Epuisée, elle se laissa tomber à genoux sur le sol. Les aurait elle semé ? Devait-elle se retourner pour vérifier ? Elle hésitait. Pourtant, ils la suivaient peut être encore… Elle voulu se lever, mais n’en trouva pas le courage. Pourquoi s’efforçait-elle de leur échapper ? Cette question n’eut pas de réponses. Soudainement, un souffle frais se fit sentir sur son cou.
-Trouvée.
Dans cette nuit, un cri retentit suivit du silence…

Tes paupières se ferment doucement et le froid, tel un poison, se répand dans tes veines.
Pourquoi t’es tu infligée autant de souffrance ?
Mon tendre enfant, ne te l’avais-je pas dit ? C’est un jeu auquel tu ne pouvais gagner…
Laisse toi aller maintenant et regarde, la mort te tend déjà les bras.


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25 Août 1850
Cher Journal,

Cette nuit encore, je n’arrive pas à dormir. Ce cauchemar ne cesse de me hanter… Quand réussirais-je enfin à faire une croix sur mon passé ? Quand m’habituerais-je à ce que je suis devenue ? Tu peux me le dire ?
Chaque fois que je ferme les yeux, je me les imagine encore en train de se disputer mon corps, comme s’il s’agissait d’une vulgaire pièce de viande. Et chaque fois, cela me glace le sang… Quelle ironie tout de même ! Aurais-je peur de ceux qui sont devenus mes semblables ? Sans doute…
Si tu pouvais savoir à quel point je me sens si seule ! Ils me manquent tous tellement… Père, mère, Elisabeth et Edward… Pourquoi ne m’ont-ils pas tué avec eux ? Je suis perdue dans ce monde si noir… Il n’y a que la mort et les ténèbres… Tous les autres sont fous et cruels ! A force, j’ai même peur de terminer comme eux… Mais il n’y a aucune chance ! Je garderais mon humanité, coûte que coûte !
Si tu t’imaginais à quel point cela me dégoûte de me nourrir de cette façon ! Je fais de mon mieux pour me contrôler mais ça m’est tellement dur… Hier encore, j’ai presque perdue la tête. La pauvre femme, elle aurait pût mourir ! Je me demande… Quand j’irais trop loin et que quelqu’un sera tué, comment le vivrais-je ? Mal n’est-ce pas ? Je voudrais sûrement mourir… Et pourtant, c’est déjà le cas ! Mon cœur saigne, il agonise… J’ai juste envie de tous les rejoindre et d’en finir avec cette vie misérable… Tu me comprends pas vrai ? Oui … Il n’y a que toi qui le puisses vraiment…

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01 Septembre 1850
Cher Journal,

J’ai finalement décidé de quitter le Japon pour m’installer en Angleterre. Ce pays me faisait trop souffrir. Bien que j’y ais passé d’agréables moments je ne peux y rester… Tous ces souvenirs m’accablent… Peut être qu’en revenant dans mon pays natal, je réussirais à oublier ? J’en doute fortement… Mais ne dit-on pas que l’espoir fait vivre ? Enfin, j’imagine que ce n’est valable que pour les vivants…
Bon, cela mis à part, je voulais te dire que je compte aller à Londres. C’est là où je suis née, ainsi qu’Edward… Je pense que j’habiterais dans notre ancien manoir.
A ton avis, Londres à telle changé depuis tout ce temps ? Cela fera dix ans cet hiver…
Je crois qu’en Angleterre, ils ne connaissent pas l’existence de monstres comme moi. J’ai de la chance, ils ne me découvriront pas si facilement.
En ce moment, j’écris dans le train qui me mènera jusqu’en occident. Et une fois arrivé en France, je prendrais le Ferry. Le voyage dure plusieurs semaines et coûte affreusement cher ! Enfin cela n’est pas un grand problème. Je dois dire que mes pouvoirs de … dissuasions me sont très utiles…

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31 Octobre 1850
Cher Journal,

Je suis enfin de retour à la maison ! Rien n’a vraiment changé, j’ai comme l’impression que très peu de temps se soit écoulé. Les Strauss sont venus me voir cette après-midi ! Quelle joie d’avoir retrouvé Rosy et Mme. Karmen ! Ils ont été peiné d’apprendre que le reste de la famille a périt dans cet incendie…
C’est vrai, maintenant je suis orpheline… Nous en avons longuement parlé, M. Henry, Mme. Karmen et moi. Ils voudraient m’adopter ! Malgré le fait que j’ai 17 ans, je ne suis pas encore majeur et il me faut un ou des tuteurs. Ce serait avec joie que j’accepterais de devenir leur fille, mais je ne peux pas… Je ne suis plus comme eux après tout…
Comment leur expliquer cela ? Je ne sais pas encore quelle excuse trouver, mais en tout cas, je n’accepterais pas ce cadeau …

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06 Mars 1851
Cher Journal,

Si tu pouvais savoir à quel point je voudrais mourir ! Je l’ai fait. Ce jour que je redoutais tant et enfin arrivé… Rien que d’y penser cela me donne envie de vomir ! Je l’ai tué ! J’ai vraiment tué quelqu’un ! Le pauvre, ce n’était encore qu’un enfant ! Je n’arrive même plus à écrire tellement je tremble… Quel genre de monstre suis-je ?! Tu le sais toi ?
Je lui ai volé sa vie, pompé son sang jusqu’à la dernière goutte… Je le sentais, tout tremblant, qui se débattait dans mes bras en appelant ses parents… Il pleurait tellement ! Pourtant, je ne me suis pas arrêtée, je … J’aimais ça. Entendre ses cris, ses pleurs… Et quand il a poussé un dernier soupire d’agonie j’ai frissonné de plaisir… Quel monstre…
Je ne peux même pas d’écrire la délicieuse sensation que j’ai éprouvé en le tuant… Tu arrives à t’imaginer à quel point je suis immonde ?! A quel point je suis monstrueuse… Les créatures comme moi ne devraient pas exister. Je n’ai droit qu’à la mort ! Oui, se serait si agréable de mourir, si doux… Qu’on me plante un pieu dans le cœur, me décapite, m’arrache un à un mes membres et les faire se consumer dans le feu d’un bûcher…
Avec un peu de chance, ce jour arrivera rapidement…

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23 Décembre 1851
Cher Journal,

Je suis invitée pour le réveillon chez les Strauss ! Demain soir nous irons à la messe de minuit puis ne ferons un grand dîner ! J’en suis toute excitée !
Tu penses que j’ai encore le droit d’aller à l’église ? Je suis un monstre après tout… Je n’en ai plus le droit, n’est-ce pas ?
Pourtant, il faut dire que je trompe mon monde depuis plus d’un an ! Hélas, je ne pourrais pas rester ici éternellement. Je vais bientôt fêter mes 19 ans et je n’ai pas changé d’apparence… Je suis bloquée dans le corps d’une jeune fille de 17 ans qui ne grandira jamais. Par rapport à moi, Rosy fait tellement plus mature ! C’est une vraie femme maintenant. Comme je l’envie !
D’ailleurs, ses fiançailles auront bientôt lieux. Elle va se marier avec un aristocrate français. Thomas de Gascogne si je me souviens bien …
Aurais-je cette chance moi aussi ? Trouverais-je mon âme-sœur ? J’en doute… Ce n’est pas que je ne plais pas à Londres ! Au contraire ! Mais ce n’est qu’une attirance artificielle. C’est le monstre à l’intérieur de mon être qui charme tous ces humains. Le prédateur qui hypnotise ses proies… Oui, il est inconcevable que je sois avec un mortel.
Peut-être qu’un jour je trouverais quelqu’un comme moi, quelqu’un qui me comprendra. Le même monstre que moi …

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11 Février 1853
Cher Journal,

Le mariage de Rosy était vraiment magnifique ! Tout le monde était joyeux, c’était si agréable ! Thomas est une bonne personne, je sais qu’il s’occupera bien de Rosy. Ils comptent rester en Angleterre. En revanche, je pense que je vais bientôt quitter ce pays. Cela fait trop de temps que je suis ici et je pense qu’on soupçonne déjà quelque chose à mon sujet. Qui de plus, ces temps-ci, de mystérieux meurtres sont commis en ville. Est-ce l’œuvre de mes semblables ? Sûrement. J’ai peur qu’on découvre mon existence. Je compte donc partir pour la France dans quelques semaines. Je n’ai pas envie de quitter les Strauss mais j’y suis contrainte…
J’annoncerais cela plus tard à Rosy. Je n’ai pas envie de lui gâcher son bonheur…

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28 Juin 1900
Cher Journal,

Aujourd’hui en allant voir le cirque ambulant qui était de passage en ville, j’ai fait une rencontre surprenante ! Je l’ai rencontré… Il se tenait assit, près de la cage des lions. Il observait le spectacle de loin. Tu n’imagine même pas le choc que j’ai ressentit en le voyant ! J’ai tout de suite deviné qui il était. Un être comme moi. Il était vraiment magnifique … Rien que d’y penser je rougis !
Quand je suis allé le voir à la fin du spectacle pour le saluer et qu’il à levé ses yeux bleus vers moi, j’ai su qu’il était celui que je cherchais. Charles, Charles Blaise. Voilà comment il s’est présenté.
Nous avons discuté pendant une bonne heure. J’étais si heureuse ! En plus d’être de la même espèce que moi, il faisait aussi partit des « bons ». D’après ce qu’il m’a dit, Charles et très vieux, enfin beaucoup plus que moi. Il a été transformé vers la fin du Moyen-âge !
Après un long moment, quand nous nous sommes quitté, il m’a dit que je pouvais venir le voir chez lui demain ! Il habite le grand château tout près d’ici.
J’ai tellement hâte !

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15 Octobre 1900
Cher Journal,

Ces derniers mois, je crois que je viens de passer les plus beaux moments de ma vie ! Charles et moi restons toujours ensemble. Il m’apprend plein de chose, comme maîtriser mes pouvoirs et effacer la mémoire de mes victimes. Je dois avouer que je l’admire ! Par rapport à tous les autres que j’ai vus ou croisés, il est très pacifique. Ce matin, il m’a même confié son plus grand rêve ; que les gens comme nous puissent vivre en harmonie avec les humains. Un monde de paix, voilà sont rêve ! Charles est tout simplement extraordinaire… Il est incroyablement gentil avec tout le monde et ne méprise pas les mortels.
Oui, je crois bien qu’il est la personne que j’attendais… Je crois que je l’aime. Mais peut être que ce sentiment n’est pas réciproque… J’ai donc décidé de lui demander demain pour en avoir le cœur net !
Je n’ose même pas imaginer ce que je ferais s’il répond par la négative… Je partirais sans doute le plus loin possible… Et pour la suite … je… je…

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18 Octobre 1900
Cher Journal,

Je ne veux plus rien savoir ni plus rien entendre … J’ai juste envie de disparaitre, de mourir… Mourir… Combien de fois ais-je voulu ça ? Des centaines de fois sûrement … Pourtant, ce soir ce sentiment est plus qu’omniprésent … Charles … Pourquoi ? Pourquoi me l’ont-ils enlevé ?! Je … Avant-hier je lui ai avoué mes sentiments et il a voulu me répondre par un baiser … J’étais si heureuse de voir ce sentiment partagé ! Pourtant, quand il s’est penché vers moi, ce n’est pas ses lèvres que j’ai sentis sur les miennes… Le sang, le doux et suave goût de son sang coula lentement sur ma bouche. Puis soudain, des cris, des flammes … Les humains… Ils nous avaient trouvé ! Ils avaient découvert notre existence… Parmi tout ce brouhaha, je n’entendis qu’une voix ; celle de Charles qui m’ordonnait de fuir. Il tomba lourdement à terre puis ses yeux se fermèrent. Un pieu dans le cœur … Rien de tel pour tuer un vampire…
A partir de ce moment là tout s’écroula autour de moi… Charles ! Ils me l’ont enlevé ! Ces humains… Je les déteste ! Je ne sais pas par quel miracle j’ai réussit à m’échapper, mais je prends sa pour un nouveau départ.
Est-ce ça ma malédiction ? De voir périr tous les gens que j’aime ? J’avais enfin pu être guérie de tous les maux qui me tourmentaient, Charles avait réussi à apaiser ces blessures… Et pourtant… A chaque fois que le bonheur venait à moi on me l’arrachait… C’est une chance qui m’est interdite ? N’ais-je donc pas le droit d’être moi aussi heureuse ?

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20 Février 1902
Cher Journal,
Tu sais, au cours de ces deux années j’ai réalisé quelque chose. Charles se trompait, je me trompais. Oui, dans ce monde j’ai réalisé qu’il ni avait ni bons ni mauvais, ni méchants ni gentils … Rien n’est noir et rien n’est blanc. Et ça, je ne l’ai compris que récemment …
Il n’existe en ce monde que les ténèbres, l’obscurité … Oui, j’ai compris tout cela…
Charles et moi nous nous trompions. Nous ne faisions pas partit des « bons ». Nous étions juste ce que nous étions ; des monstres.
Mais en réfléchissant bien, ne peut-on pas dire que chaque espèce est une monstruosité ? Les humains et nous, les vampires… Nous sommes tous des monstres.
Le rêve de Charles, l’avenir auquel il aspirait tant n’était qu’un immense mensonge. Cela n’existe pas ; le bonheur n’existe pas. Dans ce monde sans couleurs, il n’y a rien. Les gens pensent être heureux et que leur entourage et sain, « pur ». Pourtant, l’hypocrisie, le mensonge, la jalousie, la haine… L’univers n’est régit que par ces choses.
La paix et l’amour n’existe pas…
Oui, voilà la stricte et sombre vérité. Voilà ce que j’ai compris …

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27 Décembre 1950
Cher Journal,

Aujourd’hui j’ai 117 ans. Si tu pouvais voir à quel point j’ai changé ! Je ne suis plus la petite fille intimidé par l’obscurité. Je n’ai plus peur de ça, plus peur de rien d’ailleurs…
Tu sais, mes meurtres deviennent de plus en plus fréquents. J’ai remarqué que de lutter contre ses pulsions était inutile. C’est dans ma nature de tuer des gens après tout. Et puis, plus je tue et plus je gagne de puissance, je peux maîtriser plus de pouvoir.
Charles m’avait autrefois apprit les pouvoirs de base d’un vampire, maintenant, j’en ai développé encore plus. Maîtrise des ténèbres et de la distorsion... Étrange, n'est-ce pas ?
Je viens de relire ce que j’écrivais autrefois : « A force, j’ai même peur de terminer comme eux… Mais il n’y a aucune chance ! Je garderais mon humanité, coûte que coûte ! » Il faut dire que cela m’amuse beaucoup. Qu’elle idiote je faisais à l’époque ! L’humanité ne sert rien, voilà pourquoi je m’en suis débarrassé. La pitié et la peur aussi … Ainsi que la tristesse mais surtout l’amour. Ces sentiments sont inutiles, bien trop inutiles pour moi.

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10 Avril 2000
Cher Journal,

Je vais retourner au Japon pour réaliser mon « projet ». Maintenant, je me sens en mesure de revenir là bas. Il n’est plus vraiment question de « me sentir assez forte pour affronter mon passé », pour tout dire, je ne ressens plus rien en repensant à cela.
Tu as devant toi Evangeline Diana Scarlet et non plus Evangeline Diana Swan.
La petite fille qui pleurait sur son passé et sa défunte famille a disparut. Je n’ai plus besoin d’eux ; père, mère, Elisabeth et Edward… Sachez que l’Evangeline que vous avez connue est morte en même temps que vous.
Bref, je compte racheter notre manoir. De toutes façons, suite aux nombreux décès des propriétaires, les humains le qualifie de « hanté ». Je pense donc ne pas avoir de mal pour m’y installer. Je pense aménager le manoir de façon à ce qu’il soit une sorte de « Pensionnat ». Bien sûr, ce sera exclusivement pour les gens spéciaux. J’entends par là les créatures qui ne sont pas humaines, les monstres si tu préfères.
Est-ce un acte de bonté de ma part ou bien encore de compassion ? Non. Pas du tout.
Mon réel but est de … de …

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26 Juillet 2011
Cher Journal,

Tout est fini. J’ai enfin terminé les rénovations du manoir. Tu aurais vu dans quel état je l’ai trouvé ! Oh, peu importe, ce n’est pas le plus important…
Je l’ai nommé le Manoir Kurayami. Cela veut dire ténèbres en japonais je crois. Le manoir des ténèbres. Ne trouves tu pas ce nom magnifique ? J’espère qu’il attirera les futurs pensionnaires. D’après mes calculs, le bâtiment peut accueillir des centaines de personnes. Que des créatures bien entendu. Pourtant, il semblerait que certaines personnes, des humains puissent pénétrer dans ma demeure… J’imagine qu’ils ne doivent pas êtres tout à fait normal eux non plus… Dans ce cas là, je les accepte avec joie !
Je me demande si les pensionnaires découvriront mes véritables motivations, intentions …
Cela pourrait être amusant après tout. Un véritable jeu de piste !


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Evangeline Diana Scarlet; Monstre Parfait.

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